OÙ ME BLOTTIR

de et avec : Mohammad Ali Mirzayee, Sepideh Esmaeilzadeh, Renaud Herbin et Nouri Talebzadeh (en alternance avec Nematullah Azizi)
Espace et marionnette : Céline Diez, Hélène Barreau, Arnaud Louski Pane et Renaud Herbin 

« J’ai tant de choses à te raconter, des mots sans fin. Par où je commence ? Je suis seule, à moitié endormie, à moitié réveillée, mon sommeil est tourmenté. Il doit être minuit. Dans mes rêves et dans mes songes. Tu es présent. Serait-il possible de fuir un jour, ce corps dont je ne désire point, pour vivre éternellement dans tes bras ? »

Bercée par les sonorités du santûr (cymbalum iranien) de Nouri, la marionnette devient le lieu où se projète les récits de Mohammad Ali et de Sepideh. Miroir d'un soi-même qui semble se détacher, figure de la femme afghane ou iranienne devenue objet, elle incarne aussi l’endroit intime du réconfort nécessaire pour traverser la violence de l'Histoire.